
À Ostende (Belgique), Paradis Apartment offre une expérience unique où séjourner rime avec collectionner. Imaginé par Micha Pycke et son associée, cet appartement de 97 m² est bien plus qu’un simple lieu de location : c’est un espace hybride mêlant vacances, design et art de vivre.
Meublé d’une sélection pointue de pièces de design et d’œuvres d’art toutes disponibles à la vente — des grands classiques aux créations en édition limitée —, Paradis Apartment invite ses visiteurs à vivre avec les objets, loin de la froideur des galeries traditionnelles. Chaque détail a été soigneusement choisi pour refléter l’amour des fondateurs pour Ostende, la mer du Nord, l’art et l’hospitalité.
Évolutif, le lieu se réinvente chaque année. Pour cette deuxième édition, l’intérieur s’inspire des nuances changeantes de la mer : gris, argent, bleu et vert se déploient dans une atmosphère épurée. Matières brutes et textures douces cohabitent, entre tapis moelleux, céramiques artisanales, mobilier métallique et fauteuils sculpturaux.
À propos de Paradis Apartment
Paradis Apartment est un projet d’Albane Paret et Micha Pycke, fondateurs de l’agence de communication et de relations publiques Club Paradis, spécialisée dans l’art, le design, l’architecture et l’hospitalité. L’idée de créer un appartement de vacances curaté — où chaque meuble, objet design ou œuvre d’art est à vendre — est née de leur attachement profond pour Ostende (ville natale d’Albane), la mer, le design, l’art et l’art de recevoir.
Paradis Apartment n’est pas un concept figé, mais un lieu hybride, évolutif et multifonctionnel. À la fois showroom, galerie et lieu de villégiature, l’appartement invite à vivre avec les œuvres et les objets du quotidien — loin de la sacralité du white cube. Les visiteurs y découvrent les pièces dans un cadre de vie inspirant. Une dimension essentielle du projet réside dans la notion de temps et de contexte : dans l’intimité, entre amis ou en famille, à l’abri des regards, les objets et les œuvres peuvent être appréhendés avec plus de profondeur, sur une durée prolongée.
Chaque année, l’intérieur de l’appartement est entièrement repensé, invitant à la découverte de nouveaux objets, créateurs, designers et artistes. Pour cette deuxième édition, l’équipe a de nouveau collaboré avec des talents belges et internationaux — designers, artistes, marques et artisans — mêlant figures établies et voix émergentes.
Par son mode de fonctionnement, Paradis Apartment fait aussi écho aux débuts de figures comme Leo Castelli, Hans Ulrich Obrist ou Gavin Brown, dont les premières expositions ont vu le jour dans leurs propres espaces de vie — salon, cuisine, voire chambres d’hôtel.
Les nouvelles pièces de Paradis Apartment
L’intérieur mêle pièces uniques, éditions limitées et classiques intemporels. Dans cette nouvelle configuration, le légendaire Blue Bench de Maarten Van Severen — une création de 1997 toujours éditée par la Maarten Van Severen Foundation — est présenté en noir. Doté d’un dossier mobile, ce banc fait aussi office de séparation entre la cuisine ouverte et le salon.
Dans le salon, un tapis gris noué à la main, signé Muller Van Severen pour CC Tapis, joue sur les formes, les textures et les ombres. À ses côtés, une petite table d’appoint blanche et un fauteuil bas de la designer belgo-néerlandaise Linde Freya Tangelder (Destroyers/Builders) instaurent un équilibre subtil entre rigueur et douceur. On y trouve aussi une table basse et une table d’appoint dessinées par Ana Kraš pour sa propre marque, Teget, ainsi qu’un fauteuil lounge accompagné d’un repose-pieds signé Nychair X. Le vase posé sur la table basse est une création de Coseincorso, tandis que l’applique murale en
papier est un design d’Ana Kraš pour Teget.
Sur la cheminée, une lampe-sculpture de Linde Freya Tangelder (Destroyers/Builders) dialogue avec un miroir d’Amber Dewaele, qui capte et reflète les paysages de la mer et de la jetée jusque dans l’appartement.
La table et les chaises de la salle à manger ont été dessinées par Atelier Thomas Serruys, tandis que le totem en aluminium est signé par le collectif belge STACK. Dans la chambre, on retrouve une étagère de Niels Raoul Boone, une sunset lamp d’Amber Dewaele, des tables de nuit aux formes variées, ainsi qu’une seconde applique murale de Teget. Le tapis, signé Luke Edward Hall pour CC Tapis, dialogue avec une petite étagère en acier conçue par Coseincorso. Dans la chambre d’enfant, une lampe-miroir minimaliste d’Amber Dewaele repose sur une table de chevet de Niels Raoul Boone.
La sélection d’œuvres d’art a été réalisée en collaboration avec Sofie Steegen, qui présente deux de ses nouvelles créations en céramique dans l’appartement. L’artiste développe un langage singulier à travers des peintures murales en carreaux de céramique et des bas-reliefs, dont certains font aussi office de bougeoir mural. Son univers s’inspire de l’érotisme, de la mythologie, de la nature et de la mer.
©DM07/05/2025 Photos : ©Vitrahaus